Allons droit au but : nous sommes tous immergés dans la pub jusqu'au cou. Voilà.
À moins d'habiter en pleine nature, la publicité nous enveloppe de façon plus ou moins agressive, que nous soyons dans la rue, assis au bureau, en vacances ou lové dans notre canapé.
Qu'elle soit sur papier ou sur carton, sur des autocollants, des sucettes ou des affiches géantes sur un boulevard, qu'elle nous suive du regard sur les flancs d'un bus, qu'elle nous assomme d'ennui ou nous fasse rire à la TV ou à la radio, bref qu'elle nous saute aux yeux ou fasse dans le subliminal, la publicité semble définitivement semée aux quatre coins cardinaux pour mieux pénétrer notre cerveau.
ELLE EST PARTOUT.
Mais à quoi sert la pub, d'après vous ?
La publicité sert à vendre.
C'est la réponse de beaucoup. Les réclames servent à vendre un produit ou un service en vantant ses qualités de manière directe ou indirecte.
Eh bien, NON !
La publicité ne sert pas à vendre.
Elle sert à attirer votre attention. Comme Jessica Rabbit (#team90).
La pub sert à dire STOP ! Je suis là, regarde-moi, lis-moi, écoute-moi. Éprouve l'émotion que je t'ai concoctée : curiosité, envie, jalousie, colère, peur, joie, étonnement, honte, frustration, apitoiement...
La pub vous INTERPELLE.
Elle est conçue pour retenir votre attention.
À l'offre et à l'argumentaire produit de vous convaincre ensuite de passer à l'action.
Je vous la refais de façon plus imagée.
Vous vous baladez dans une rue du centre-ville de Barcelone quand soudain un rabatteur vous alpague pour vous indiquer le meilleur restau du coin.
Ce rabatteur, c'est la pub.
À vous ensuite d'aller dans le restau, de consulter le menu, d'apprécier par la vitrine la déco et l'ambiance, voire de tomber sur un client qui en sort et qui vous confirme qu'on y mange bien. Vous décidez ensuite d'y entrer ou de passer votre chemin.
Le rabatteur/la pub n'a fait que vous alerter sur l'existence d'un produit et vous donner envie, si elle est bien faite, d'aller creuser la chose.